Mon premier film (2015)


2518505-3547330Avant le début du tournage, j’ai vérifié si j’avais bien compris le mécanisme de déclenchement à distance de la caméra.

Ce serait vraiment trop bête de m’interrompre dans mon élan à cause d’un problème technique.

Même si tout ce que nous venons de vivre, si ce que nous nous apprêtons à vivre, me chamboule un peu l’esprit, je pense à choisir les meilleurs endroits où poser la caméra quand j’aurai besoin de mes deux mains ou envie de faire des plans d’ensemble.

Tu en profites pour retirer ton pantalon.

Je n’avais jamais noté la sensualité avec laquelle tu te dévêts.

Nos regards se croisent.

Brûlants.

Fiévreux.

Tu as l’air amusé de découvrir les angles que j’ai choisis.

Amusé, étonné, mais approbateur.

Je t’indique où je souhaite que tu te tiennes dans le lit, presque au milieu.

Une ultime vérification avant de prendre la caméra à la main, je me place à l’angle du lit, debout.

J’allume la caméra, te gifle la plante du pied.

– Action !

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Je remonte le long de ton corps… comme un lent travelling… puis un plan un peu plus long sur ton visage… un léger zoom sur ton regard… celui qui me transporte à chaque fois…

139142_973868965_1340_H132702_LMa main te caresse doucement. J’aime filmer les réactions de ton corps.

Un autre plan sur ton regard quand je te caresse comme ça.

Putain… tes yeux… !

Je sais exactement à quoi ressemblent ton gland, ton sexe, tes couilles quand tu as ce regard-là…

Je te le dis, je vais pouvoir te le montrer.

J’aime voir ton corps onduler, chavirer sous mes caresses, mes mots… je le trouve aussi très réceptif au regard de la caméra…

Mais ça, je ne te le dis pas.

À nouveau, je filme ton regard.

Un gros plan sur ma main quand j’écarte enfin tes cuisses.

Tu gémis.

J’aurais voulu capter ton regard, mais tu as fermé les yeux.

Ton sourire est tout aussi éloquent…

Mon corps est bouillant, palpitant, mon désir commence à humidifier mon entrecuisse.

Que j’aime cette sensation… !

– Oh… !

J’ai posé la caméra et t’ai donné ce baiser-caresse que tu aimes tant… celui qu’aucune ne t’avait offert avant moi…

Du bout de mes doigts, je remonte totalement ton prépuce pour qu’il recouvre tout à fait ton gland et je glisse, petit à petit, le bout de ma langue entre eux… la sensation est divine pour nous deux…

Sous ma langue, ton gland a la douceur d’un litchi frais et sur le dessus, la texture de ton prépuce s’approche plus de celle de la pulpe de tes doigts…

Habituellement, j’attends que tu aies joui au moins une fois avant de t’embrasser comme ça…

Mais aujourd’hui, l’envie est trop forte, elle me rend impatiente.

Je sais que tu banderas très dur bien trop tôt, que ton gland sera trop gonflé et que ton prépuce ne pourra plus rester en place, alors, je devrai cesser…

J’ai à peine eu le temps de faire trois fois le tour de ton gland avec ma langue, qu’il n’y a déjà plus de place pour elle…

Alors, je te suce de façon plus conventionnelle tout en te triturant les boules.

J’aime t’entendre gémir comme tu le fais…

J’aime t’entendre invoquer un dieu auquel tu ne crois pas…

J’aime savoir que je peux te mener si près de l’extase en si peu de temps…

Alors, je me fais taquine…

J’arrête brutalement toute caresse, tout baiser.

– Je ne trouve pas l’angle idéal pour filmer ce que nous faisons… J’ai besoin de mes mains et la caméra n’est pas là où je voudrais qu’elle soit… Il faudrait que je puisse la fixer à hauteur de mes yeux…

Je filme ton regard à ce moment précis.

Tu as été à l’agonie, incapable d’ouvrir les paupières. Tu ne les soulevais qu’à demi…

Maintenant tu as retrouvé la force de me regarder et tu lis dans mes yeux que ces longues, trop longues explications me servaient juste à t’agacer un peu.

Que j’aime ce regard complice et amusé… !

Alors, satisfaite, je filme, installée entre tes cuisses, la réaction de ton sexe quand je te demande d’ouvrir le flacon de gel et de m’en verser sur la main que je te tends.

Cet afflux de sève perlant sur ton gland vibrant est d’une telle beauté…

Tes abdos qui se contractent, ton bassin qui se lève et qui ondule quand mes doigts te pénètrent…

– Comme tu es beau… !

Je filme ta poitrine tout en m’allongeant contre toi.

Je sais que tu préfères la sensation de mes doigts dans cette position.

Plus profondément en toi et le dos de ma main qui effleure tes couilles.

Ton joli sourire, ton regard, à la fois présent et absent… et tu ondules si bien sous mes caresses…

Je te lèche, suce tes mamelons en me demandant si les images seront à la hauteur de notre plaisir.

Est-ce dû au fait que je filme en gros plan ?

Est-ce dû à mon excitation croissante qui frôle le paroxysme ?

Quelle qu’en soit la raison, j’ai conscience du tremblement de la main qui tient la caméra.

Je voudrais capter l’agilité et la gourmandise de ma langue musardant le long de ton corps.

De ta poitrine jusqu’à ton aine.

– Je n’en peux plus… ta douce torture devient insupportable… !

En prononçant ces mots, tu as attrapé ton sexe d’une main et de l’autre, tu as dirigé mon visage vers lui et appuyé sur mon crâne.

– Laisse-moi te baiser un peu la bouche…

Ma main tremble de plus en plus et je m’aperçois que les doigts de la seconde bougent au même rythme que celui que tu m’imposes.

J’aime les mots que tu prononces pour commenter ce que je te fais, ce que tu me fais.

J’aime aussi la saveur salée de ton excitation.

Tout va trop vite à mon goût.

Beaucoup trop vite.

Alors, je me dégage de ton étreinte, retire mes doigts de ton cul.

– Ferme tes jolis yeux, mon Prince… et profite… !

Je n’avais pas envie que tu voies mes préparatifs.

C’est aussi pour cette raison que j’ai coupé la caméra.

J’aime te sentir à l’affût.

Tu te demandes ce que je trame et ne peux compter que sur ton ouïe.

Je sais au plus profond de moi à quel point tu aimes ça…

Je déballe le plug que j’avais acheté pour une occasion spéciale… je savais que je serai surprise, pourtant je le suis plus que prévu…

Je te trouve un peu lourd, mais c’est surtout le fait qu’il soit en pierre qui me fait un drôle d’effet…

Je dirais même, qui accentue mon excitation.

Ma voix tremble quand je te demande d’écarter un peu plus les cuisses, de les relever et de garder les yeux fermés.

Je reprends la caméra.

Je ne veux pas filmer ce que je vais te faire.

Je veux filmer ton visage quand je t’introduirai ce jouet troublant.

– Bon anniversaire, mon Prince !

Pour comprendre l’allusion aux « anniversaires », cliquez ici

Tu gémis, passes ta langue sur tes lèvres et ouvres tes yeux en même temps.

C’est exactement cet instant que je voulais capter.

J’ai aussi profité de l’arrêt du tournage pour enduire ton corps d’une de ces huiles de ma création.

Sous les rayons du soleil à peine filtrés par les voilages, il brille idéalement.

vincente-carducho-cupid-and-psycheIl semble irradier.

C’est une vision presque iconique.

Je le filme avec toute la douceur dont je suis capable.

Et je reviens vers ton visage.

– Ouvre ta bouche… sors ta langue…

Comme ma voix est troublante… troublée…

J’espère que j’aurai placé la caméra assez près pour capter la danse de nos deux langues.

Une danse d’une lascivité torride…

Enfin, je m’empale sur toi.

Ton regard s’égare d’avantage.

Tu sens les contractions de mon vagin quand je jouis sur ton sexe.

J’aime ton sourire à ce moment précis…

Une fois encore, tu auras tenu plus longtemps que moi.

Tu empoignes mes fesses, comme pour t’y agripper, et tu imprimes le rythme qui te convient le mieux, maintenant.

Tu attends la montée de mon deuxième orgasme avant d’accélérer.

Tes mains sont tellement crispées sur mes fesses que ça pourrait en devenir presque douloureux.

– Oh…….. !

– Hummmmmmmmmmmm…………… !

Nos cris se mêlent, se répondent et ton regard quand nous jouissons enfin me coupe le souffle tant il est beau, resplendissant.

Cette journée de plaisirs aura-t-elle une fin ?

Parmi mes nombreuses sources d’inspiration, il y a ce blog qui donne tellement envie de tester de nouveaux jouets.

5 commentaires sur “Mon premier film (2015)

  1. Tu peux ralentir l’action quand tu en as envie, l’accélérer quand tu le désires, et les gros plans et points de vue seront toujours ceux qui t’excitent le plus… ! C’est, à mon humble avis, là que réside la force de l’écrit face à l’image…

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